A l’heure actuelle dans notre société, le stress est un mot omniprésent, presque à la mode. Pour cause ? Tout est stressant dans notre environnement et notre vie quotidienne. Se préparer à un contrôle de maths, l’examen du permis de conduire, un entretien d’embauche, un rendez-vous amoureux… Notre vie entière gravite autour de cette notion de stress.
Comme nous l’avons déjà tous et toutes expérimenté, le stress peut avoir un rôle stimulant, positif et bénéfique, nous poussant à donner le meilleur de nous-même. Dans ce cas-là, il est appelé « bon stress », comme par exemple la veille d’un examen ou d’une représentation théâtrale. Néanmoins si ce stress, censé disparaître rapidement, s’installe, il peut complètement désorganiser notre psychisme.
Le stress est simplement une réaction d’adaptation de l’organisme face à des stimuli agressifs comme l’a mis en avant le docteur Hans Selye. Quand il se prolonge, il peut avoir des conséquences émotionnelles, psychologiques et physiques : perte de l’estime de soi, fatigue chronique, difficultés de concentration, addictions, troubles du sommeil, troubles digestifs… et la liste est encore bien longue.
La pratique de la sophrologie va donc apprendre au patient à mieux respirer mais surtout à contrôler cette respiration, ce qui entrainera déjà significativement un état de relaxation. Le simple fait de respirer et de diriger notre attention sur les sensations corporelles réduisent les pensées parasites. Le patient est ensuite amené à se focaliser sur les sensations et émotions positives, afin de les faire grandir et les ancrer en lui.
La sophrologie nous apprend donc à nous détendre, à respirer et à maitriser nos émotions tout en nous amenant une sécurité et une paix intérieure, une confiance en nous même qui nous permet de changer et de nous adapter au monde qui nous entoure afin de faire face aux épreuves de la vie. La pratique de la sophrologie permet de prendre du recul et de lâcher prise lorsque nous nous retrouvons dans des situations stressantes.
Une étude a notamment mis en avant les effets bénéfiques de la pratique de la sophrologie sur la gestion du stress en 2013. Soixante étudiants furent divisés en deux groupes : un groupe suivant des séances de sophrologie et un groupe témoin, ne pratiquant pas la sophrologie. Sans surprise, le stress ressenti par les étudiants du groupe de sophrologie avait significativement diminué contrairement au groupe témoin.
Alors, enfin convaincu ?